- 12 février 2021
- Category: Actualités
L’industrie automobile est en pleine période de mutations et de nombreuses innovations vont apparaître ou se généraliser en 2021, tant en propulsion électrique ou thermique, qu’en aides à la conduite.
Challenge majeur des constructeurs, les nouveaux véhicules électriques offriront des autonomies en hausse, bien sûr en embarquant plus de capacité de stockage, mais également par une amélioration du rendement de la chaîne de traction : l’emploi d’onduleurs à semi-conducteurs au carbure de silicium (SiC) progresse, leur fréquence de découpages de tension est de plus en plus élevée, les stators et rotors de moteurs sont de plus en plus complexes (bobinage, structure magnétique, refroidissement) et des stratégies de gestion limitent la consommation. Le régime des moteurs va en outre dépasser les 20 000 tr/min.
Initié par la Porsche Taycan, le 800 V sera repris par des concurrents, les plateformes se libèrent des contraintes de la propulsion thermique (optimisation des espaces) et le découplage du freinage devient imperceptible.
Il n’y a jamais eu autant d’innovations sur les moteurs thermiques, garantissant pour encore quelques décennies des baisses d’émissions de CO2 des véhicules hybridés. L’allumage en préchambre reviendra sur le marché avec la commercialisation cette année de la Maserati MC20 propulsée par un V6 3.0 essence et Mercedes-AMG commercialisera un V6 hybride doté d’un turbocompresseur à assistance électrique (turbocompresseur et non compresseur), ces deux technologie étant actuellement la règle en F1. Les implémentations de déphaseurs électromécaniques d’arbre à cames se multiplient, ainsi que les systèmes de désactivations de chambres de combustion et l’emploi d’huile à basse viscosité (0W-16).
D’autres technologies seront sur les routes dans les prochaines années : injection d’eau, 2-temps à pistons opposés, moteurs à auto-allumage. La fabrication 3D et la conception générative va également donner de nouvelles liberté de conception, notamment pour les vilebrequins, pistons, culasses ou bloc-cylindres.
Le 48 V permet désormais de démocratiser l’hybridation et des offres électriques à plus entre 20 kW et 30 kW sont attendues en P2. Une majorité de constructeurs dispose d’hybrides rechargeables haute tension.
Le conducteur bénéficie également des avantages des nouvelles technologies électroniques : rétrovision, connectivité et assistance de conduite de niveau 2. Le niveau 3, marquant l’entrée dans la conduite autonome, n’a jamais été aussi proche d’une commercialisation alors que les sites testant ou exploitant des navettes de niveau 5 n’ont jamais été aussi nombreux.
Source : https://www.auto-innovations.com/